Carte mentale : superlatif et comparatif
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En cette fin d’année, mon loulou vient d’aborder une leçon de grammaire digne de l’inspectrice « Mme Jargonos » dans le livre « La grammaire est une chanson douce » d’Eric Orsenna :
_…Pas la peine d’en entendre plus. Mademoiselle, vous ne savez pas enseigner. Vous ne respectez aucune des consignes du ministère. Aucune rigueur, aucune scientificité, aucune distinction entre le narratif, le descriptif et l’argumentatif.
Inutile de dire que, pour nous, cette Jargonos parlait chinois. Telle semblait d’ailleurs l’opinion de notre maîtresse.
_Mais, madame, ces notions ne sont-elles pas trop compliquées ? Mes élèves n’ont pas douze ans et ils sont en sixième !
_Et alors ? Les petits Français n’ont pas droit à de la science exacte ?
D’ailleurs, Orsenna n’est pas le seul à faire ce constat consternant avec l’enseignement de la grammaire à l’école. Voici un extrait du livre de Katherine Pancol, « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi » :
Henriette Grobz referma la grammaire Larousse en giflant la couverture verte du plat de la main. Assez! hurla-t-elle. Assez de charabia ! J’en perds ma grammaire, moi ! Comment peut-on former l’esprit d’un enfant en lui bourrant le crâne de ces notions fumeuses ! N’existe-t-il pas une manière simple d’enseigner le français ? [...] Et on s’étonne qu’on produise des cancres à la chaîne ! On s’indigne qu’ils ne sachent plus raisonner ! Mais on les égare, on les décourage, on les affaiblit avec ce jargon prétentieux ! C’est une purée infâme dont on leur farcit la tête !
Pour ma part, j’ai dû relire plusieurs fois la leçon dans le livre de mon fils pour bien en saisir le sens …
J’en ai donc fait une carte mentale pour la rendre plus accessible à mon loulou :
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